Jean-Louis Gagnon

Crédit photo : Fonds BAnQ

JEAN-LOUIS GAGNON (1913-2004)

Jean-Louis Gagnon est né en 1913 à Québec. Il a fait ses études au collège Sainte-Marie, puis au collège Brébeuf, pour ensuite s’inscrire à l’Université d’Ottawa, où il a suivi des cours de rhétorique en 1933-1934. En 1935, il a cofondé la revue Vivre et a pris la direction de La Voix de l’Est. Il est devenu rédacteur à L’Événement-Journal en 1939. Au début des années quarante, il a travaillé à Accra, en Côte d’Or, en tant que directeur de l’unité de radio-diffusion de l’Afrique occidentale. De 1943 à 1945, il s’est joint à l’Agence France-Presse et y a œuvré à partir de Montréal, puis depuis Washington, comme chef de bureau. De 1958 à 1961, il a été rédacteur en chef du Canada et de La Presse. Fondateur de La Réforme et des Écrits du Canada français, Jean-Louis Gagnon a lancé le Nouveau Journal en septembre 1961. En 1968, Jean-Louis Gagnon a succédé à André Laurendeau comme coprésident de la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme. On l’a nommé directeur d’Information-Canada en 1969 et ambassadeur du Canada auprès de l’UNESCO à Paris en 1972. Il est décédé en 2004.

Jean-Louis Gagnon a reçu en 1962 le Grand Prix du journalisme et il a été élevé, en 1994, au rang de chevalier de l’Ordre national du Québec. Ses mémoires, réunis sous le titre de Les Apostasies, présentent un point de vue personnel sur une période clé de l’évolution du Québec.

Jean-Louis Gagnon a été reçu à l’Académie en 1963.

BIBLIOGRAPHIE
  • Vent du large (reportage), Montréal, Lucien Parizeau & compagnie, 1945.

  • La mort d’un nègre suivi de La fin des haricots (nouvelles), Montréal, Les Éditions du Jour, 1961.

  • Les apostasies (mémoires), 3 vol. : Les coqs de village (Montréal, La Presse, 1985); Les dangers de la vertu (Montréal, La Presse, 1988); Les palais de glace (Montréal, La Presse, 1990).

  • Les enfants de McLuhan (essai), Montréal, Léméac, 1994.