Jacques Allard

Jacques Allard

(2001)

  • Jacques Allard est un professeur, critique, éditeur et romancier né à La Tuque en 1939. Licence ès lettres (U. de Montréal). Doctorat en littérature française (U. de Paris VIII). Professeur à l’UQAM (1969-1999). Auteur, co-auteur ou directeur d’une quarantaine de publications en études québécoises; collaborateur à une quarantaine d’autres; en français, anglais, hongrois et chinois.

    Directeur-éditeur chez Québec Amérique (1996-2001) et Hurtubise (2001-2013). Chroniqueur au Devoir (1991-1996). Collaborateur d’une trentaine d’émissions à Radio-Canada, chaîne culturelle, dont une série co-diffusée (1999) sur le web: « Le Roman québécois ». Fondateur du festival des Correspondances d’Eastman (2002). Président du Prix Hervé-Foulon (2010-2019).

    Jacques Allard est élu à l’Académie des lettres du Québec en 2001. Il en est le vice-président, puis le président entre 2001 et 2008.

    • Sarah Zweig, d’amour et de guerre (roman), Hurtubise, 2017.

    • Rose de La Tuque (roman), Montréal, Hurtubise, 2011. / Prix Alfred-DesRochers.

    • Histoire de livres (récits et nouvelles, direction), Hurtubise, Montréal, 2010 (comprend  la nouvelle personnelle « Envoie-moi ton livre… »).

    • Le Bonheur des poètes (anthologie poètes contemporains), Écrits des Forges, 2007.

    •  Naïm Kattan, l’écrivain du passage, direction, Hurtubise HMH, 2003.

    • Le Roman du Québec : Histoire. Perspectives. Lectures, Montréal, Québec Amérique, 2000 et 2001 (2e édition, revue et corrigée). / Finaliste au Prix du Gouverneur général et au Prix de la critique Jean-Éthier-Blais.

    • Récits de la fête, direction, coll. «Mains libres », Québec Amérique, 2000 (comprend « Je l’aimais dans la tempête », nouvelle personnelle).

    • Le Roman mauve : Microlectures de la fiction récente au Québec (essai), Montréal, Québec Amérique, chroniques du Devoir, 1997.

    • Prochain épisode d’Hubert Aquin (édition critique), Bibliothèque québécoise, 1995. / Prix Raymond-Klibansky (de la Fédération canadienne des sciences humaines et sociales).

    • Hubert Aquin : Œuvres (édition critique codirigée avec Bernard Beugnot), douze ouvrages, Montréal, Bibliothèque québécoise, 1992-2001.

    • Cultural Representation and Quebec Society/Représentation culturelle et société québécoise, codirection avec Patricia Smart, University of Toronto Quarterly, 1994.

    • Traverses. De la critique littéraire au Québec (essai), Montréal, Boréal, « Papiers collés », 1991.

    • Québec/Acadie: Modernité/Postmodernité du roman contemporain, codirection avec Madeleine Frédéric, (Centre d’Études canadiennes de l’U. Libre de Bruxelles), et Montréal, UQAM, Cahiers du département d’Études littéraires n°11, 1987.

    • Travaux sémiotiques, direction, Montréal, UQAM, Cahiers du département d’Études littéraires, n°3, 1984.

    • Zola. Le chiffre du texte (essai), Grenoble, Presses de l’Université de Grenoble; et Montréal, Presses de l’Université du Québec, 1978.

    • Voix et images / Littérature québécoise, direction, 18 publications, Montréal, Presses de l’Université du Québec, 1974-1980.

    • Gérard Bessette, Le libraire, édition annotée, Montréal, Éditions du Renouveau pédagogique, 1971.

    • Voix et images du pays, essais de littérature québécoise, direction, Montréal, Cahiers du collège Sainte-Marie, (contribution : « Le libraire ou comment la parole vient au pays du silence »), 1967.

    • Médaille du Parlement canadien (2019).

    • Prix SODEP 2012 (journalisme littéraire).

    • Prix Alfred-DesRochers 2012.

    • Mérite estrien (Radio-Canada et La Tribune,  2010).

    • AITF Award (Association indienne des professeurs de français, 2008).

    • Élu à la Société Royale du Canada (2001).

    • Prix Raymond-Klibansky (1995).

    • Boursier Killam (1986).

    • Educational Press Award (Dallas, 1967).

« Quoi qu’il en soit, dans ce monde où l’on cherche plus que jamais comment conduire sa vie, je crois être au bon endroit puisque les écrivains d ‘aujourd’hui ne cessent d’interroger leur statut et leur rôle. Plus que la fragilité du Poète dans la Cité, cette incertitude, devenue le fondement de l’expression contemporaine, dit la précarité même advenue à tous, que l’on écrive ou non. Dans ces conditions, on comprend que l’écrivain actuel ne prétende guère guider qui que ce soit par son témoignage. »
— Extrait du discours de réception (2001)