Jacques Folch-Ribas

Jacques Folch-Ribas

(1986)

  • Né à Barcelone, Jacques Folch-Ribas a vécu en France, puis s’est établi au Québec en 1961. Il est architecte et urbaniste (il a enseigné ces deux disciplines), journaliste, chroniqueur littéraire, auteur radiophonique et romancier. Membre du comité de direction de Liberté, depuis 1961, de Vie des Arts, depuis 1958, et de la revue Les Écrits. Ses livres ont obtenu de nombreuses récompenses.

    À son œuvre de romancier s’ajoutent des pièces radiophoniques : 14 Histoires d’amour, jouée à Radio-Canada, et Lilith présentée à Radio-Canada et RTBF Belgique.

    • Paco (roman), Montréal, Boréal, 2011.

    • Les pélicans de Géorgie (roman), Montréal, Boréal, 2008.

    • Des années, des mois, des jours (roman), Paris, Stock, 2001.

    • Un homme de plaisir (roman), Paris, Robert Laffont, 1997.

    • Marie Blanc (roman), Paris, Robert Laffont, 1994.

    • Première nocturne (roman), Paris, Robert Laffont, 1991.

    • La chair de pierre (roman), Paris, Robert Laffont, 1989.

    • Le silence ou Le parfait bonheur (roman), Paris, Robert Laffont, 1988.

    • Dehors les chiens (roman), Paris, Acropole, 1986.

    • Le Valet de plume (roman), Paris, Acropole, 1983.

    • Le greffon (roman), Montréal, Éditions du Jour; Paris, Robert Laffont, 1976.

    • Une aurore boréale (roman), Paris, Robert Laffont, 1974.

    • Jacques de Tonnancour : Le signe et le temps (essai d’art), Montréal, Presses de l’Université du Québec, coll. « Studio », 1971.

    • Le démolisseur (roman), Paris, Robert Laffont, 1970.

    • Jordi Bonnet : Le signe et la terre (essai d’art), Montréal, Éditions du Centre de psychologie et de pédagogie, coll. « Artistes canadiens », 1964.

    • Prix Ludger-Duvernay (1990).

    • Prix Jean-Hamelin (1989), pour Le Silence, ou Le Parfait Bonheur, publié chez Robert Laffont.

    • Prix du Gouverneur général (1988), Le Silence, ou le Parfait Bonheur, publié chez Robert Laffont.

    • Prix Molson du roman (1983), pour Le Valet de plume, publié chez Acropole.

    • Prix Québec-Paris (1974), Une aurore boréale, publié chez Robert Laffont.

« Lorsqu’une langue meurt, par la réduction d’une population ou par la sottise insigne de ceux qui l’abandonnent, le monde s’appauvrit. Il est un tombeau, en pays de Cornouailles, où l’on peut lire sur une pierre tombale cette épitaphe: « Ci-git la dernière femme qui parla le cornique ». C’est un lieu de recueillement pour de nombreux artistes du monde entier. Des poètes, des peintres, des philosophes, y viennent se souvenir qu’avec cette vieille femme ont péri des épopées, des manières, des pensées, en quelque sorte des morceaux d’âme qui firent partie, un jour, des siècles, de la grande âme intemporelle de l’humanité. Nous n’avons pas sauvé les temples d’Abou Simbel pour d’autres raisons que celles-là: ils parlent pierre, et ce langage nous émeut. C’est l’une de nos langues architecturales. Une des patries de l’humanité. »
— Extrait du discours de réception (1986)