© Jérôme Guibord
Lise Vaillancourt
(2022)
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Lise Vaillancourt a écrit une quinzaine de textes pour le théâtre et trois romans. Ses pièces pour enfants ont connu d’importantes tournées en Amérique, en Europe et en Asie.
Plusieurs fois boursière, plusieurs fois invitée en résidence à l’étranger, elle fut l’une des figures dirigeantes du Théâtre Expérimental des Femmes dans les années 80.
Elle a été directrice artistique du Théâtre de la Ville (Longueuil) pendant neuf ans, a siégé à la Commission internationale de théâtre francophone et a été présidente durant quatorze ans du Centre des auteurs dramatiques dont elle est membre honorifique. De 2008 à 2020, elle a collaboré auprès du chorégraphe Pierre-Paul Savoie à titre de dramaturge.
Elle enseigne à l’École nationale de théâtre du Canada. Ses textes son publiés aux Herbes rouges, chez Dramaturges Éditeur et chez Leméac.
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» Théâtre
La mère de l’auteure, inédit, 2015.
La corneille, Leméac Éditeur, 2012.
Tout est encore possible, Dramaturges Éditeurs, 2010.
Une histoire pour Édouard suivi de La balade de Fannie et Carcassonne et Le petit dragon, Dramaturges Éditeurs, 2009.
Les exilés de la lumière, Dramaturges Éditeurs, 2008.
L’affaire Dumouchon, Duchesnes Éditeur, 2005.
Éloge de la luxure, collectif Les huit péchés capitaux, Dramaturges Éditeurs, 1998.
Ma mère est morte, collectif Nuits blanches de Momentum, inédit, 1992.
Billy Strauss, Les Herbes Rouges, 1991.
Marie-Antoine, opus 1, Les Herbes Rouges, 1988.
Balade pour trois baleines, inédit, déposé au CEAD, 1982.
» Romans et autres formes
La mère incertaine, Leméac, 2023.
Un vent fou s’est levé dans ma tête, correspondance avec Carole Fréchette, Leméac, 2022
Nous étions nés pour ne jamais mourir, roman, Leméac, 2015.
L’été des eiders, roman, Leméac, 1996.
Journal d’une obsédée, Les Herbes Rouges, récit, 1989.
» Publications revues
Le chant de la tortue, extraits théâtre, auteure en résidence, Les Écrits 2021
L’infigeable, dialogue avec Pierre Lefebvre, Zine des 20 ans du Jamais Lu, mai 2021.
Imaginer est un geste politique, Liberté, 2016.
La gauche dans L’abécédaire des mots en perte de sens, Atelier 10, 2014.
Ville Jacques-Cartier, ses 4000 chiens et son rhinocéros, Liberté, 2011.
Et si le cœur y était, théâtre, Les Écrits, 2000.
» Correspondances
Un vent fou s’est levé dans ma tête, avec Carole Fréchette, Leméac, Montréal, 2022.
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Chevalier de l'Ordre de la Pléiade, ordre de la Francophonie et du dialogue des cultures (2009).
Prix du Gouverneur général (2007), pour Seul on est.
Prix Antonine-Maillet-Acadie Vie (2005), pour Que repose.
Prix Éloizes, catégorie Artiste de l'année en littérature (2005), pour Que repose.
Prix du Gouverneur général (1996), pour Le Quatuor de l'errance suivi de La Traversée du désert.
Grand Prix du Festival international de la poésie (1996), pour Nous, l'étranger.
Grand Prix du Festival international de la poésie (1996), pour Le Quatuor de l'errance.
Prix Edgar-Lespérance (1994), pour L'Appel des mots.
Prix Émile-Nelligan (1992), pour Le Cycle de Prague.
Prix France-Acadie (1991), pour La Septième Chute.
« Je sais ce qui est vrai dans une fiction. Mais je ne le sais pas vraiment dans la réalité. Quand je n’écris pas, la réalité devient floue. Quand j’écris, quelque chose prend forme; une figure, une histoire. C’est la fiction qui me permet depuis toujours de saisir le monde dans lequel je vis. J’écris comme une archéologue fouille un terrain d’investigation; en cognant doucement sur les artéfacts avec son piolet pour enlever la terre. Mon piolet, c’est mon stylo.
Je suis une chercheuse artistique. »