Martine Audet

© Kim Sang Ong Van Cung

Martine Audet

(2015)

  • Née à Montréal en 1961, Martine Audet a publié, depuis 1996, une douzaine de livres de poèmes et deux albums pour enfants. 

    Invitée d’honneur au Marché de la poésie de Paris en 2018, elle a participé à différents événements littéraires (Biennale internationale des poètes en Val-de-Marne, VERSschmuggel/reVERSible du Festival de poésie de Berlin, Festival de poésie de Palma, etc.) ou artistiques (Têtes, Épreuve de distance, Anagramme d’une chaise, etc.).

    Certains de ses poèmes ont été traduits en allemand, anglais, catalan, espagnol, italien, tchèque. Elle a été membre du comité de rédaction de la revue Estuaire de 2008 à 2014 et organise, depuis 2013, les lectures Deux poètes et un.e absent.e avec Saskia Deluy.

  • » Recueils de poèmes

    • À toute heure, Montréal, Éditions du Noroît, 2025.

    • Des formes utiles, Montréal, Éditions du Noroît, 2023.

    • La société des cendres suivi de Des lames entières, Montréal, Éditions du Noroît, 2019.

    • Beaucoup, Montréal, Éditions, du Noroît, coll. Orphanos, 2016. Texte et dessins

    • Ma tête est forte de celle qui danse, Montréal, Éditions du Noroît, 2016. Avec des dessins d’Élise Palardy.

    • Tête première dos contre dos, Montréal, Éditions du Noroît, 2014.

    • Des voix stridentes ou rompues, Montréal, Éditions du Noroît, 2013.

    • Le ciel n’est qu’un détour à brûler. Les grands cimetières I, Montréal, coll. L’appel des mots, Éditions l’Hexagone, 2010, avec des photographies de l’auteure.

    • Je demande pardon à l’espèce qui brille. Les grands cimetières II, Montréal, coll. L’appel des mots, Éditions l’Hexagone, 2010.

    • L’amour des objets, Montréal, coll. L’appel des mots, Éditions l’Hexagone, 2009.

    • Les Manivelles, Montréal, coll. L’appel des mots, Éditions de l’Hexagone, 2006.

    • Personne ne sait que je t’aime, Montréal, Éditions Planète rebelle, (coll. Hôtel central), livre-cd en collaboration avec le poète José Acquelin et le compositeur Michel F. Coté, 2006.

    • Les Mélancolies, Montréal, coll. L’appel des mots, Éditions de l’Hexagone. 2003, ré-édition 2017.

    • Les Tables, Montréal, Éditions de l’Hexagone, 2001. Tirage de 500 exemplaires dont 100 ornés de reproductions de peintures de l’auteure.

    • Orbites, Montréal, Éditions du Noroît, 2000, ré-édition 2010.

    • Doublures, Montréal, Éditions du Noroît, 1998.

    • Les Murs clairs, Montréal, Éditions du Noroît, coll. Initiale, l996.

    » Livres d’artistes

    • Ce qui résiste, Dessins de Louis-Pierre Bougie photolithographiés par Carlos Calado, conception graphique et impression typographique de Martin Dufour, Montréal, 2021.

    • Rêve sur rêve, coll. fibre.s, éd. La tête à l’envers, Crux-la-ville, France, 2020. Avec deux dessins d’Alexandre Hollan.

    • Déjouer, Montréal, 2013, éd. Roselin, 2013. Conception et reliure Jacques Fournier. Œuvres de Marie-Claude Bouthillier. Poèmes de Martine Audet, Louise Cotnoir, Denise Desautels, Louise Dupré, Diane Régimbald et Élise Turcotte.

    • Des lames entières, Montréal, éd. du Braquet, 2011. Avec des gravures de François-Xavier Marange.

    • Contre dos, coll. Vegetal paper, Montrany (France), Isa Slivance atelier, 2025

    » Jeunesse

    • Dans mon livre de cœur, Montréal, Éditions La courte échelle, 2014, illustrations de Katty Maurey.

    • Xavier-la-lune, Montréal, Éditions Dominique et cie., 2010, illustrations de Luc Melanson.

    • L’oiseau, le Vieux-Port et le charpentier, Montréal, Éditions de l’Hexagone, 2006. Poèmes de Michel van Schendel, illustrations de Martine Audet.

    • Que ferais-je du jour, Montréal, coll. Poésie, Éditions La courte échelle, 2003 (Lithographies de Daniel Sylvestre), 39 pages. Réédition sous le tire Poésie volume 2, 2011 avec les recueil de L.Dupré, H.Chiasson et É. Turcotte.

    » Traductions

    • El meu capès fort allà on l’altra dansa, Barcelone, Éditions Jardins de Samarcanda, 2020. Traduction d’Antoni Clapés.

    • The Vagabond Body : Selected poems, Victoria, Éditions Ekstasis, 2014. Traduction d’Antonio D’Alfonso.

    • El amor de los objetos, New York, Éditions Pen Press, 2010. Traduction de Mercedes Roffé.

    • Martin on the moon, Ontario (Canada). Owl Kids, 2011. Traduction de Sarah Quinn.

    • Grand prix Québecor du Festival international de la poésie de Trois-Rivières et Prix du Gouverneur général du Canada (2020), pour son recueil La société des cendres, suivi de Des lames entières, publié aux éditions du Noroît.

    • Prix Alain-Grandbois (2001), pour son recueil Orbites, publié aux éditions du Noroît.

    • Prix Terrasses St-Sulpice de la revue Estuaire et (2000), pour son recueil Orbites, publié aux éditions du Noroît.

    • Prix Alphonse-Piché (1993).

« bien que le monde demeure un problème à poser
autant qu’à résoudre,
et qu’il importe de ne jamais cesser de se demander pourquoi nous sommes ici
et explorer, ressentir, penser, espérer, inventer, rêver, dans l’appropriation/réappropriation de la langue dans ce quelque chose qui apparaît, disparaît
– et c’est là, le cœur –, qui est geste et interrogation et imagination et connaissance qui est vigilance et résistance et liberté et regard lancé sur ces élans, ces audaces, tout ce poids, cette attente a écrit Dupré ces retours sur nos pas ou au bras de qui danse pour affirmer le vivant
scander : quel monde voulons-nous? en nous? autour de nous? jusqu’à ne plus respirer a écrit Brossard et c’est cela que je scrute avec les poèmes et leurs appels, avec mes inquiétudes et mes insuffisances »
— Extrait du discours de réception (2015)