© Marc-André Foisy
Monique Deland
(2014)
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Monique Deland a publié huit livres de poésie, dont le plus récent s’intitule Noir de suie, Poèmes d’atelier (Noroît, février 2023). Ce livre est accompagné d’une douzaine de reproductions d’œuvres picturales de la poète, également artiste visuelle.
Ses livres ont été nommés finalistes au Grand Prix du livre de Montréal 2015, et au prix du poème en prose Louis-Guillaume 2012 (en France), entre autres nominations. Son travail de poète est reconnu en France, en Irlande, en Espagne, en Italie, en Allemagne, et en Haïti. Ses poèmes sont traduits en allemand et en anglais.
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Noir de suie – Poèmes d’atelier, Éditions du Noroît, Montréal, 2023,.
J’ignore combien j’ai d’enfants, Éditions du Noroît, Montréal, 2018.
La nuit, tous les dieux sont noirs. Éditions du Noroît, Montréal, 2014.
Géologie des corps surpeuplés. Éditions du Noroît, Montréal, 2011.
Miniatures, balles perdues et autres désordres. Éditions du Noroît, Montréal, 2008.
Le nord est derrière moi. Éditions du Noroît, Montréal, 2004.
L’intuition du rivage. Éditions du Noroît, Montréal, 2000.
Géants dans l’île. Éditions Trois, coll. « Topaze », Laval, 1994 (Réimpressions 1996, 1999 et 2004. Épuisé).
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Prix d’excellence de la SODEP 2022 dans la catégorie recension critique, pour son travail de critique publié dans la revue Estuaire.
Grand Prix Québecor du Festival international de la poésie (2019), pour J'ignore combien j'ai d'enfants, publié aux éditions du Noroît.
Prix Félix-Antoine-Savard (2010), pour Tu divises l’espace, Mœbius, no. 123
Prix Alain-Grandbois (2009), pour Miniatures, balles perdues et autres désordres, publié aux éditions du Noroît.
Prix Québec-Amérique, meilleur mémoire de maîtrise en création littéraire déposé à l’UQAM (1998), pour Rivages, Pour une esthétique de l’ambivalence.
Prix Émile-Nelligan (1995), Géants dans l’île, publié aux Éditions Trois.
« À présent, il m’apparaît clair que l’amour de la matière et celui du mot juste vont bras dessus bras dessous dans le poème. Et si le premier peut nous faire la grâce de venir naturellement comme une simple qualité du cœur contemplatif, le second est l’affaire d’un effort constant. Avoir le souci d’exactitude dans la langue devient une espèce d’écho obligé de cet amour que l’on dit avoir pour la matière. Car la langue est aussi matière, évidemment. En aimant le mot du même amour qu’il aime le réel, le poète élabore l’objet-poème qui devient un microcosme de ce grand univers qu’il aura précédemment investi de la même charge affective. »