Monique LaRue

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Monique LaRue

(1998)

  • Monique LaRue a étudié la philosophie et  a obtenu un doctorat en littérature sous la direction de Roland Barthes. Elle a publié plusieurs romans : La cohorte fictiveLes faux fuyantsCopies conformes (Grand Prix du livre de Montréal), La démarche du crabe (prix du Journal de Montréal), La gloire de Cassiodore (prix du Gouverneur général du Canada), L’œil de Marquise,  une étude, Promenades littéraires à Montréal, avec Jean-François Chassay,  des essais, De fil en aiguille et La leçon de Jérusalem. Elle a collaboré à des collectifs dont Plages (1986), L’aventure, la mésaventure (1987). Elle a fait de la critique littéraire à Spirale, au Devoir.

    Elle a été membre de jurys : prix Émile-Nelligan, prix du Gouverneur général (roman),  prix Athanase-David,  présidente du jury du Grand prix de la ville de Montréal et du jury du prix Victor-Barbeau de l’Académie des lettres du Québec. Elle a enseigné  au collège Édouard-Montpetit.

  • » Romans

    • La cohorte fictive, Montréal, Les Herbes Rouges, 2016.

    • L’œil de Marquise, Montréal, Boréal, 2009.

    • La gloire de Cassiodore, Montréal, Boréal, 2002.

    • La démarche du crabe, Montréal, Boréal, 1996.

    • Copies conformes, Montréal, Lacombe, 1990.

    • Les faux fuyants, Montréal, Québec Amérique, 1982.

    • La cohorte fictive, Montréal, L’Étincelle, 1979.

    » Essais

    • La nécessité d’être né : philosophie de la mère. À propos d’une phrase de Martin Heidegger, Paris, Éditions Harmattan, 2022.

    • La leçon de Jérusalem, Montréal, Boréal, 2015.

    • De fil en aiguille, Montréal, Boréal, 2001.

    » Étude

    • Promenades littéraires à Montréal, en collaboration avec Jean-François Chassay, Montréal, Québec Amérique, 1990.

    • Prix Jacques-Cartier du roman et de la nouvelle de langue française (2009), pour L'Œil de Marquise.

    • Prix littéraire du Gouverneur général (2002), pour La Gloire de Cassiodore.

    • Prix Littéraire du Journal de Montréal (1995), La Démarche du crabe.

    • Grand prix du livre de Montréal (1990), pour Copies conformes.

    • Prix littéraires Radio-Canada (1983).

« Après tout c’est à la littérature de former le public, et non l’inverse. Le dernier refuge serait peut-être dans les universités, là où se trouveraient, comme au Moyen Age, les exégètes capables de dire qui sont les véritables artistes de notre époque, ce que veulent dire leurs textes. Mais s’en remettre aux spécialistes, c’est toujours risquer de se vouer aux débats scolastiques, aux ostracismes et à ces chicanes sur les phrases qui, paraît-il, dégénéraient jadis en conciles sanglants. Il vaudrait mieux, si les choses en sont là, adopter la devise de Joyce: exil, silence, ruse. J’y ai vraiment pensé. Je ne le crois pas. Je crois au contraire que l’art, dans son indépendance essentielle, ne doit jamais se refusera au citoyen ordinaire sous prétexte d’échapper à la bêtise de la foule… »
— Extrait du discours de réception (1998)