Paul Bélanger

Paul Bélanger

(2015)

  • Paul Bélanger est originaire de Lévis et il habite Montréal. Il a publié une quinzaine de titres, principalement de la poésie. Plusieurs de ses livres ont été nominés à des prix littéraires. Quelques livres ont paru en traduction anglaise et espagnole. Certains de ses poèmes ont paru dans des anthologies, dans des traductions en espagnol, en portugais et en anglais. Il est aussi l’auteur d’un récit Le passeur du palais des ombres. Cahier de Fernando Pessoa à Montréal (Éditions du Silence, 2010). Il a publié en 2017 ses carnets, Le plus qu’incertain (Noroît, 2017).

    Il a également dirigé les collectifs Traversée des feux. Autour de l’œuvre de Khosro (coll. «Chemins de traverse», 2012), Nous voyagerons au cœur de l’être. Autour d’Hélène Dorion (coll. «Chemins de traverse», 2004) et Saint-Denys Garneau. La clef de lumière (coll. «Chemins de traverse», 2004).

    Paul Bélanger a dirigé les éditions du Noroît entre 1991 et 2021. Parallèlement à ce travail, il a été chargé de cours en création littéraire à l’Université du Québec à Montréal.

    • Traverses – Passage de la Pointe-Lévy, Éditions du Noroît, 2022.

    • Déblais, Montréal, Éditions du Noroît, 2019.

    • Le plus qu’incertain, Montréal, Éditions du Noroît, 2017.

    • Des amours, Montréal, Éditions du Noroît, 2015.

    • Replis, chambre de l’arpenteur, Montréal, Éditions du Noroît, 2012.

    • Le passeur du palais des ombres. Cahier de Fernando Pessoa à Montréal, Montréal, Éditions du Silence, 2010.

    • Répit – journal d’un poème, Châtelineau (Belgique), Le Taillis pré, 2009.

    • Origine des méridiens, Montréal, Éditions du Noroît, 2005.

    • Nous voyagerons au coeur de l’être – autour d’Hélène Dorion, Montréal (Québec), Éditions du Noroît, Chemins de traverse, 2004.

    • Les jours de l’éclipse, Montréal, Québec Amérique, Mains libres ; 10, 2003.

    • Périphéries, Saint-Hippolyte, Éditions du Noroît, 1999.

    • Fenêtres et ailleurs, Montréal, Éditions du Noroît, 1996.

    • L’oubli du monde, Montréal : Éditions du Noroît ; Saint-Pierre-la-Vieille (France), Atelier La Feugraie, Résonance|L’Allure du chemin, 1993.

    • Retours – suivi de Minuit, l’aube, Montréal, Éditions du Noroît, 1991.

    • Projets de Pablo, Saint-Lambert, Éditions du Noroît, 1988.

    • Grand Prix Québécor du Festival international de la poésie de Trois-Rivières (2023), pour son recueil Traverses, publié aux Éditions du Noroît.

    • Prix Jamie Sabines-Gatien Lapointe (2018) pour Répit, chambre de l’arpenteur / Recovecos, miranda del agrimensor, traduit par Silvia Pratt, éditions Mantis (Mexique).

    • Prix Alain-Grandbois de l’Académie des lettres du Québec (2010), pour son recueil Répit, publié aux Éditions du Noroît.

    • Finaliste Grand Prix Quebecor du Festival International de poésie de Trois-Rivières (2010), pour Répit, Éditions du Noroît.

    • Finaliste Prix de poésie Saint-Sulpice de la revue Estuaire (2006), pour Origine des méridiens, Éditions du Noroît.

    • Mention d’excellence de la Société des écrivains canadiens (2003), pour son recueil Les jours de l’éclipse, publié chez Québec-Amérique.

    • Finaliste au Prix Estuaire, (1994), pour son livre L’oubli du monde, Éditions du Noroît.

    • Finaliste au Prix du Gouverneur Général, pour Retours, Éditions du Noroît (1992) ; Les jours de l’éclipse, Québec-Amérique (2004) ; Origines des méridiens, Éditions du Noroît (2005) ; Déblais, Éditions du Noroît (2019).

    • Finaliste au Prix Émile-Nelligan (1988), pour Projets de Pablo, Éditions du Noroît.

« Comment parler de cette liberté qui nous enchaîne à notre table d’écriture pour vivre le rectangle blanc et le noircir, obstinément, alors que le corps s’y engage sans retenu, que l’identité disparaît, ou à tout le moins un égo emporté par son orgueil et sa vanité.
Une vie à l’œuvre, c’est ainsi que je vois la chose. Et mon impression demeure que j’écris pour tenter de comprendre l’insaisissable. Ce qui est impossible à dire, voilà ce qu’il faut nommer, ou s’y aventurer et espérer que l’expression naisse qui rejoindra un autre, quelle qu’elle soit.
Comme une longue marche à périr. »
— Extrait du discours de réception (2015)