Paul Bélanger

Paul Bélanger

(2015)

  • Paul Bélanger est originaire de Lévis et il habite Montréal. Il a publié plusieurs recueils de poésie et de la prose, dont Les jours de l’éclipse (Québec-Amérique, 2003 : finaliste au Prix du Gouverneur général et mention d’excellence de la Société des écrivains canadiens) et Le passeur du palais des ombres. Cahier de Fernando Pessoa à Montréal (Éditions du Silence, 2010). Certains de ses poèmes ont paru dans des anthologies, d’autres dans des traductions en espagnol, en portugais et en anglais.

    Paul Bélanger est directeur littéraire des Éditions du Noroît depuis 1991 et professeur de littérature à l’Université du Québec à Montréal.

    • Traverses – Passage de la Pointe-Lévy, Éditions du Noroît, 2022.

    • Déblais, Montréal, Éditions du Noroît, 2019.

    • Le plus qu’incertain, Montréal, Éditions du Noroît, 2017.

    • Des amours, Montréal, Éditions du Noroît, 2015.

    • Replis, chambre de l’arpenteur, Montréal, Éditions du Noroît, 2012.

    • Le passeur du palais des ombres. Cahier de Fernando Pessoa à Montréal, Montréal, Éditions du Silence, 2010.

    • Répit – journal d’un poème, Châtelineau (Belgique), Le Taillis pré, 2009.

    • Origine des méridiens, Montréal, Éditions du Noroît, 2005.

    • Nous voyagerons au coeur de l’être – autour d’Hélène Dorion, Montréal (Québec), Éditions du Noroît, Chemins de traverse, 2004.

    • Les jours de l’éclipse, Montréal, Québec Amérique, Mains libres ; 10, 2003.

    • Périphéries, Saint-Hippolyte, Éditions du Noroît, 1999.

    • Fenêtres et ailleurs, Montréal, Éditions du Noroît, 1996.

    • L’oubli du monde, Montréal : Éditions du Noroît ; Saint-Pierre-la-Vieille (France), Atelier La Feugraie, Résonance|L’Allure du chemin, 1993.

    • Retours – suivi de Minuit, l’aube, Montréal, Éditions du Noroît, 1991.

    • Projets de Pablo, Saint-Lambert, Éditions du Noroît, 1988.

    • Grand Prix Québécor du Festival international de la poésie de Trois-Rivières (2023), pour son recueil Traverses, publié aux Éditions du Noroît.

    • Mention d’excellence de la Société des écrivains canadiens (2003), pour son recueil Les jours de l’éclipse, publié chez Québec-Amérique

« Comment parler de cette liberté qui nous enchaîne à notre table d’écriture pour vivre le rectangle blanc et le noircir, obstinément, alors que le corps s’y engage sans retenu, que l’identité disparaît, ou à tout le moins un égo emporté par son orgueil et sa vanité.
Une vie à l’œuvre, c’est ainsi que je vois la chose. Et mon impression demeure que j’écris pour tenter de comprendre l’insaisissable. Ce qui est impossible à dire, voilà ce qu’il faut nommer, ou s’y aventurer et espérer que l’expression naisse qui rejoindra un autre, quelle qu’elle soit.
Comme une longue marche à périr. »
— Extrait du discours de réception (2015)