© Clément Brillant
Paul Chanel Malenfant
(2008)
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Paul Chanel Malenfant est né à Saint-Clément de Rivière-du-Loup, en 1950. Il est professeur de littérature à l’Université du Québec à Rimouski de 1983 à 2006. Poète, romancier, critique, il a publié une quarantaine d’ouvrages abordant les différents genres littéraires et, souvent, les superposant, de la poésie à la fiction et à l’essai. Il a fait paraître de nombreux articles sur la poésie dans divers dictionnaires et revues québécoises, en particulier dans Voix et images et Estuaire. Plusieurs prix prestigieux ont souligné la qualité de son travail.
Une anthologie de sa poésie, Traces de l’éphémère, préparée par Louise Dupré, a paru en 2011 dans la collection « Ovale » des Éditions du Noroît. Un ouvrage collectif, Sensorielles, Autour de Paul Chanel Malenfant, préparé par Jacques Paquin et Vincent Lambert, a paru en 2018, dans la collection « Chemin de traverse » des Éditions du Noroît.
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Trop d’enfants sur la Terre, Montréal, Éditions de la Grenouillère, 2022.
Chambres d’échos, Montréal, Le Noroît, 2021.
Il n’y a plus d’après, Montréal, Éditions du Noroît, 2019.
Toujours jamais, Montréal, l’Hexagone, 2013.
La petite mariée de Chagall, Montréal, Éditions du Noroît, 2012.
Traces de l’éphémère: anthologie (choix et présentation de Louise Dupré), Montréal, Éditions du Noroît, 2011.
Tombeaux, Montréal, Éditions de l’Hexagone, 2010.
If this were death, traduction anglaise de Des ombres portées (Montréal, Éditions du Noroît, 2000.) par Marylea Macdonald, Toronto, Guernica Editions, 2009.
Rue Daubenton, Montréal, Éditions de l’Hexagone, 2007.
Vivre ainsi suivi de Le vent sombre, Montréal, Éditions du Noroît, 2005.
Si tu allais quelque part, Montréal, Éditions de La Courte Échelle, 2003.
Du seul fait d’exister, Montréal, Éditions Trait d’union, 2001, p. 49-99. Coll. « Vis-à-vis ». (Avec Vénus Khoury-Ghata, Le fleuve, p. 7-46).
Des ombres portées, Montréal, Éditions du Noroît, 2000.
Fleuves, Montréal, Éditions du Noroît, 1997.
Hommes de profil, Trois-Rivières, Éditions les Écrits des Forges, 1994.
Le verbe être, Montréal, Éditions de l’Hexagone, 1993.
Voix transitoires, Montréal et Amay (Belgique), Éditions du Noroît et L’arbre à paroles, 1992. Avec 4 photographies de sculptures de Marie Chrystine Landry.
Comme les choses définitives, Amay (Belgique), Éditions L’arbre à paroles, 1991, non paginé. Tirage limité à 100 exemplaires.
La table des matières suivi de Les airs de famille, Saint-Lambert, Éditions du Noroît, 1990. Avec 6 gouaches de Geneviève Martin.
Le siècle inachevé, Rimouski, ÉDITEQ, 1989. Avec 6 dessins de Paul-Émile Saulnier.
Tirer au clair, Saint-Lambert, Éditions du Noroît, 1988. Avec 5 photographies d’André Martin.
Coqs à deux têtes, Montréal, Éditions NBJ, 1987.
Les noms du père suivi de Lieux dits : italiques, Saint-Lambert, Éditions du Noroît, 1985. Avec 3 dessins et 2 photographies de Bruno Santerre.
En tout état de corps, Trois-Rivières, Éditions les Écrits des Forges, 1985.
Le mot à mot, Saint-Lambert, Éditions du Noroît, 1982. Avec 10 dessins de Réal Dumais. Les 50 premiers exemplaires sont augmentés d’une gravure originale de l’artiste.
Forges froides, Montréal, Éditions Quinze, 1977. Avec 8 dessins de Réal Dumais.
Poèmes de la mer pays, Montréal, Éditions Hurtubise HMH, 1976.
» Fictions
Rue Daubenton, Montréal, Éditions de l’Hexagone, 2007.
Des airs de famille, récit, Montréal, Éditions de l’Hexagone, 2000.
Quoi, déjà la nuit ? roman, Montréal, Éditions de l’Hexagone, 1998.
» Essais
Le bleu ne fait pas de bruit, (avec Micheline Morisset), Trois-Rivières, Les Éditions d’Art Le Sabord, 2017.
D’un genre, l’autre? Montréal, Éditions du Noroît, 2015.
Matériaux mixtes, Éditions Trois-Pistoles, 2003.
La partie et le tout, Lecture de Fernand Ouellette et Roland Giguère, Québec, Les Presses de l’Université Laval, 1983.
» Anthologies
Madeleine Gagnon. Le chant de la terre, anthologie préparée par Paul Chanel Malenfant, Éditions de l’Hexagone, Montréal, 2002.
Jean Royer. Nos corps habitables, poèmes choisis 1984-2000, choix et présentation de Paul Chanel Malenfant, Montréal, Éditions du Noroît, 2001.
Hector de Saint-Denys Garneau. « Accueil » et autres poèmes, choix et présentation de Paul Chanel Malenfant, Montréal, Les Herbes rouges, 1999.
» Livres d’artistes
Intimités, Montréal, Éditions Roselin, 2016. Conçu et réalisé par Jacques Fournier, ce livre comprend quatre œuvres de Michel Côté accompagnant quatre textes inédits de Michelle Allen, Marc Brouillette, Denise Desautels et Paul Chanel Malenfant imprimés par Pierre Filion sur papier Saint-Armand. L’ouvrage, inséré dans un coffret, est tiré à vingt-cinq exemplaires numérotés de 1 à 25.
Abstractions faites, Saint-Lambert et Nantes, Éditions du Noroît et Pré Nian, 1991. Livre d’artiste non paginé, avec 6 sérigraphies de Bertrand Bracaval. Tirage limité à 60 exemplaires.
Corps second, Montréal, Réal Dumais éditeur, 1980, (livre d’artiste non paginé). Avec six eaux fortes de Réal Dumais, tirées chez Lacourière et Frélault, à Paris.
Suite d’hiver, Montréal, Réal Dumais éditeur, 1978, (livre d’artiste non paginé). Avec 6 gravures sur cuivre de Réal Dumais.
De rêve et d’encre douce, Montréal, Presses de l’atelier de gravures de l’Uqam, 1972, (livre d’artiste non paginé). Avec 15 gravures de Suzanne Reid-Girard, Isabelle Desjardins, Cécile Bourgeois, Réal Dumais, Christine Bastien-Léonard, Martine Bertrand et Ronald Poirier.
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Grand Prix Québécor du Festival International de la Poésie (2022), pour son recueil Chambres d’échos, publié aux éditions du Noroît.
Prix d’excellence à la création artistique du Conseil des Arts et des Lettres du Québec (2003).
Prix du Gouverneur Général du Canada (2001), pour Des ombres portées, publié aux éditions du Noroît.
Grand Prix de la Société Radio-Canada (2001), pour Des ombres portées, publié aux éditions du Noroît.
Prix Alain-Grandbois et le Grand Prix du Festival International de la poésie (1998), pour Fleuves, publié aux éditions du Noroît.
Prix Arthur-Buies (1994).
« Si j’ai écrit de la poésie, donc, c’est en quelque sorte à la faveur de tels accidents lumineux, de telles circonstances éclairantes et surtout, effet de mimétisme, par désir de rencontre et d’échange dans l’ubiquité qui conduit de la lecture à l’écriture : par amour de la poésie des autres. Tant il est vrai qu’on ne naît pas écrivain, mais qu’avec peine et bonheur on le devient, par l’apprentissage et par l’art de la lecture. De ce point de vue, je considère comme une chance inouïe d’avoir pu exercer, d’un même lieu, les métiers contrapuntiques du professeur et de l’écrivain, à mes yeux décalques professionnels l’un de l’autre : un seul et même exercice de maïeutique, une unique posture heuristique devant le réel et le savoir. Ici, donner à lire les livres des autres, là, faire le poème, le lire et le faire lire. »