Professeure titulaire au Département d’études littéraires de l’Université du Québec à Montréal, Lori Saint-Martin était membre de la Société royale du Canada.

Tout au long de sa carrière, elle a reçu plusieurs distinctions universitaires : le prix d’excellence en enseignement de la Faculté des Arts de l’UQAM, le prix d’excellence en recherche-création du réseau de l’Université du Québec, le prix André-Laurendeau.

Elle reçoit également divers prix littéraires, dont le prix Edgar-Lespérance et le Grand Prix de la nouvelle de Radio-Canada.

Lori Saint-Martin est décédée le 21 octobre 2022, elle venait d’être reçue à l’Académie des lettres du Québec.

Lori Saint-Martin était une femme de lettres au sens le plus complet du terme. En fait cette expression prend une amplitude chez elle à laquelle peu peuvent prétendre. Trois recueils de nouvelles, un roman,  un récit autobiographique, une quinzaine d’essais universitaires, plus de 130 traductions de l’anglais avec son mari Paul Gagné et des traductions de l’espagnol aussi. Mais aussi conférences  à travers le monde, cours donnés à l’UQAM, de très nombreuses directions de thèse, chroniques à la radio, propositions de lecture une fois par semaine sur Facebook.

Lori Saint-Martin

Lori Saint-Martin (1959-2022)

Reconnue pour ses nombreuses traductions de l’anglais au français en collaboration avec Paul Gagné, ce n’est pas moins de 130 romans, essais et recueils de poésie qui seront traduits et publiés.

Ses ouvrages sont publiés dans quelques maisons d’édition et collections françaises : Le Seuil, Flammarion, L’Olivier, Le Sous-Sol, Christian Bourgois, L’Observatoire, Buchet/Chastel, Denoël, Actes Sud, Phébus, Rivages.

Certaines ont aussi été reprises par Folio, Le Livre de Poche, Points, J’ai lu.

Quelques noms d’auteur·trices traduit·es : Margaret Atwood, Louise Penny, Maya Angelou, Michael Ondaatje, Miriam Toews, Naomi Klein, Ann-Marie MacDonald, Rachel Cusk et Mordecai Richler.

Elle est récompensée pour ses traductions littéraires : Prix John-Glassco (prix de la relève) en 1993, Prix de traduction de la Fondation Cole (Québec Writers’ Federation) en 2004, 2006, 2008 et 2016, Prix littéraire du Gouverneur général pour la traduction en 2000, 2007, 2015 et 2018, prix de traduction d’un livre sur un thème juif dans le cadre des Prix Isaac Segal.

Crédit photo : David Boily, archives La Presse