© Dolores Breau
Serge Patrice Thibodeau
(2015)
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Serge Patrice Thibodeau est né en 1959 à Rivière-Verte, au Nouveau-Brunswick, et il s’est établi à Moncton en 2005 après avoir passé une vingtaine d’années à Montréal. Poète, essayiste, traducteur et auteur de récits de voyage, il a publié une vingtaine d’ouvrages et on le considère comme étant l’un des écrivains majeurs de l’Acadie.
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Chemin cassé, suivi de Chemin sans fin, (poésie), Moncton, Éditions Perce-Neige, 2021.
L’isle Haute en marge de Grand-Pré (poésie), Moncton, Éditions Perce-Neige, 2017.
Tante Blanche : biographie de Marguerite Blanche Thibodeau (1738-1810), Moncton, Éditions Perce-Neige, 2014.
L’attrait des pôles (récits de voyage), Moncton, Éditions Perce-Neige, coll. Prose, 2013.
Sous la banquise (poésie), Montréal, Éditions du Noroît, 2013.
Journal de John Winslow à Grand-Pré, essai et traduction, Moncton, Éditions Perce-Neige, coll. Essais et Documents, 2010.
One, traduction de Seul on est par Jo-Anne Elder, Fredericton, Goose Lane Editions, 2009.
Anthologie de la poésie acadienne, Moncton, Éditions Perce-Neige, 2009.
Les sept dernières paroles de Judas (poésie) Montréal, l’Hexagone, 2008.
Seul on est (poésie), Moncton, Éditions Perce-Neige, 2006.
Lieux cachés (récits de voyage), Moncton, Éditions Perce-Neige, 2005 et 2011.
Let Rest, traduction de Que repose par Jonathan Kaplansky, Fredericton, Broken Jaw Press, 2005.
Que repose (poésie), Moncton, Éditions Perce-Neige, 2004.
Du haut de mon arbre (poésie) jeunesse, Montréal, Les éditions de la courte échelle, 2002.
Seuils (poésie), Moncton, Éditions Perce-Neige, 2002.
Le roseau, poèmes 1997-2000, Moncton, Éditions Perce-Neige, 2000.
La disgrâce de l’humanité. Essai sur la torture, Montréal, VLB éditeur, 1999.
Dans la Cité suivi de Pacífica (poésie), Montréal, Éditions de l’Hexagone, 1997.
Nocturnes (poésie), Trois-Rivières, Écrits des Forges, 1997.
Le quatuor de l’errance suivi de La traversée du désert (poésie), Montréal, Éditions de l’Hexagone, 1995.
Nous, l’étranger (poésie), Trois-Rivières et Echternach (Luxembourg), Écrits des Forges et Éditions Phi, 1995.
L’appel des mots. Lecture de Saint-Denys Garneau (essai), Montréal, Éditions de l’Hexagone, 1993.
Le passage des glaces (poésie), Trois-Rivières et Moncton, Écrits des Forges et Éditions Perce-Neige, 1992.
Le cycle de Prague (poésie), Moncton, Éditions d’Acadie, 1992.
La septième chute, poésie 1982-1989, Moncton, Éditions d’Acadie, 1990.
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Chevalier de l'Ordre de la Pléiade, ordre de la Francophonie et du dialogue des cultures (2009).
Prix du Gouverneur général (2007), pour Seul on est.
Prix Antonine-Maillet-Acadie Vie (2005), pour Que repose.
Prix Éloizes, catégorie Artiste de l'année en littérature (2005), pour Que repose.
Prix du Gouverneur général (1996), pour Le Quatuor de l'errance suivi de La Traversée du désert.
Grand Prix du Festival international de la poésie (1996), pour Nous, l'étranger.
Grand Prix du Festival international de la poésie (1996), pour Le Quatuor de l'errance.
Prix Edgar-Lespérance (1994), pour L'Appel des mots.
Prix Émile-Nelligan (1992), pour Le Cycle de Prague.
Prix France-Acadie (1991), pour La Septième Chute.
« J’ai quitté Montréal – et le Québec - à la mi-décembre 2004. J’ai tenu à faire le voyage par la route. Je me suis arrêté à Québec pour y passer quelques jours. Une escale s’imposait pour les Fêtes à Rivière-Verte, avant de m’installer pour de bon à Moncton.
Alphonse Allais écrivait qu’ « Il faudrait déménager les villes à la campagne ». C’est fait, Moncton est une ville à la campagne. À Moncton, dès qu’on descend de l’avion ça sent les résineux, l’argile et le pain. Les résineux qui bordent les marais ; ça sent la vase quand la marée descend la rivière Petitcodiac, deux fois par jour ; et l’odeur du pain au centre-ville. »